Tumeurs rectales
Tumeurs du rectum
Elles peuvent être difficiles à reconnaître, et il faut souvent des années pour les diagnostiquer, car elles sont difficiles à distinguer d’autres affections cutanées non malignes et se développent lentement.
Présentation clinique
Infiltration rouge, plaque blanche, cicatrice blanche de l’épiderme, proéminence au niveau de la peau, desquamation, ressemblent à des maladies cutanées bénignes.
Intelligence artificielle
– Démangeaisons, brûlures, écoulements, sensation de malaise, apparition d’excroissances, également impossibles à distinguer d’autres maladies.
– La reconnaissance est d’autant plus difficile qu’une même maladie peut prendre plusieurs formes morphologiques différentes.
– La plupart d’entre elles sont associées à une infection à HPV à haut risque.
(Maladie de Bowen, papulose bowénoïde, AIN, PAIN,).
– Le HPV ne joue aucun rôle dans le développement d’autres maladies : par exemple
la maladie de Paget extramammaire.
– Le diagnostic définitif ne peut être posé que par une biopsie, qui peut être effectuée sans douleur sous anesthésie locale.
Carcinome épidermoïde du rectum
Le carcinome épidermoïde rectal est causé par 95 % des HPV à haut risque.
Parmi les infections sexuellement transmissibles, les taux d’infection par le HPV sont les plus élevés : 70 à 80 % dans la population sexuellement active, mais seulement 1 % des personnes infectées présenteront des symptômes.
Le virus vit et se réplique uniquement dans l’épithélium pavimenteux, c’est-à-dire la peau autour du rectum et les 1 à 3 cm inférieurs du canal anal.
Le délai entre l’infection et l’apparition des symptômes n’est pas connu. Groupe à haut risque : population HSH, état de déficience immunitaire, nombreux partenaires sexuels (non protégés).
Diagnostic
Un frottis du rectum est envoyé pour une classification HPV et un test de biomarqueurs, ce qui aide à clarifier le degré de dysplasie, c’est-à-dire si et dans quelle mesure le virus a infiltré les cellules. Étant donné que la PAIN et l’AIN sont des affections préventives, c’est-à-dire des lésions superficielles qui s’étendent à des couches plus profondes après une longue période, elles deviennent invasives tardivement, ce qui laisse suffisamment de temps pour la prévention en raison de la lenteur du processus. Elles peuvent être examinées en toute sécurité à l’aide d’un anoscope à haute résolution (HRA), qui permet un grossissement de 6 à 20 fois. La visualisation peut être améliorée en utilisant de l’acide acétique à 5 %. Des biopsies ciblées sont réalisées à l’aide de minuscules pinces à biopsie endoscopiques pédiatriques. Un suivi étroit du groupe à haut risque (HSH séropositifs) est important pour la prévention du cancer squameux de l’anus.
Thérapie
Utilisation de crèmes et de liquides topiques.
– Effet cytostatique local non invasif : Podopyllotoxine, 5FU, Podophylline, Verrutop, Veregen.
– Stimulation immunitaire aspécifique : Imiquimod, Interféron, Isoprinozine tbl.
Enlèvement de la surface
Électrocautère, laser, excision chirurgicale, coagulateur infrarouge, cryothérapie.
Les thérapies ci-dessus peuvent être combinées : après un cytostatique local ou une immunostimulation, la lésion peut être réduite ou la dysplasie de haut grade peut régresser en dysplasie de bas grade.
Avant d’entamer la thérapie choisie, le patient doit être pleinement informé des options qui s’offrent à lui.
La procédure doit être choisie en fonction de l’état et des souhaits du patient.
L’adénocarcinome du rectum n’est pas lié à une infection virale antérieure.